C’est au pied du pied notamment que l’on reconnait cette Collybie à larges feuillets. Ses longs rhizomorphes épais s’ancrent dans le substrat de feuilles et déchets de bois. Blancs comme les lames et le stipe alors que le chapeau, fibrillo-vergeté, mamelonné est gris à brun. Espèce courante dès le printemps (notre récolte -photo ci-dessus et en fin d’article- est du 9 mai 2018) Megacollybia platyphylla annonce souvent les prochaines pousses d’autres espèces « précoces ».
Sur cette étude macro-micro lors d’une récolte d’une année passée (un 19 mai), nous avons étalé les rhizomorphes sur un bout de bois (notre planche) pour qu’ils se détachent visiblement sur notre photo.
Au microscope (préparation dans le rouge congo), les stérigmates des basides, majoritairement tétrasporiques, sont assez longs. Les cheilocystides apparaissent clavées pour la plupart et quelquefois lagéniformes. Les spores (dimensions sur la planche) en formes font penser à un ballon de foire pour les enfants, gonflé à l’hélium. Trop petites bien sûr pour s’envoler? Les nuages n’en transportent-ils pas …
M.P.
A la poursuite des champignons 
4 réflexions sur « Megacollybia platyphylla, des fils aux pattes et de larges lames »