Si, entre copains on ne s’oublie pas, les Coprins aussi ne nous laissent pas tomber et, tout chevelus, frappent à la porte de l’objectif régulièrement. Il convient de bien les reconnaître si on souhaite savourer leur compagnie. Alors on les goûte jeunes quand les lames ne noircissent pas.

Tout jeune il était quand il a pointé son chapeau quelque peu hirsute en bordure du jardin.

On était le 16 octobre. Un ainé poussait très près de là, le dominant de la taille mais sans avoir encore noirci.

Quelques jours plus tard, le 2 novembre, un autre jeune se dressait non loin de lauriers roses. Nous toisait-il? Avec mesure il faisait environ cinq centimètres et demi de haut soit 12 cicéros d’après le typomètre à côté. Grandirait-il vite?

Trois jours plus tard, donc ce 5 novembre, sa taille avait doublé (11 centimètres/24 cicéros) et le drôle, de chevelu était bien comatus tout en étant la même personne. S’ils étaient champignons les humains y perdraient, peut-être, leur latin.

Tel une sentinelle, le 16 novembre, celui-ci tenait le haut du trottoir, dans la rue, tout à côté de notre portail. Nous ne l’avions pas vu avant, sans doute tout de blanc vêtu. Le terrain aurait pu semblé inapproprié mais, en novembre 2009, n’avions nous pas trouvé un autre Coprin dont la tête émergeait entre des pavés. Pavé de bonnes intentions sans doute. La bande de Coprins n’a pas fini de nous étonner…
Michel Pujol
Merci beaucoup Michel, je vais faire la récolte demain matin au parc de l’ingénieur, je viens d’identifier ces beaux coprins, je leur laisse la nuit de lune montante pour pousser encore cette nuit, bel automne, belles récoltes
Dominique
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