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Drôles d’oiseaux: Caloboletus radicans au Teich

Le Bolet radicant, il n’y a pas si longtemps Boletus radicans et maintenant Caloboletus radicans apparaît fréquemment en ce mois d’août 2018 dans les pages Facebook dédiées à la mycologie. Le caractère thermophile de cette espèce s’y prête. En août 2013 nous l’avions « récolté » lors d’une balade dédiée … aux oiseaux. Retour sur images.                                  M.P.

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 La Réserve ornithologique du Teich, en Gironde, est un paradis animalier au bout des jumelles et des téléobjectifs. Les plumes naturalistes en ont décrit toutes les espèces de grande ou petite envergure. La fonge, discrète ici, n’est pas l’objet de tous les regards, tournés plutôt vers les hérons cendrés et autres échassiers. 

Quelques bolets au pied de chênes pédonculés avaient été poussés du bord du chemin par quelque pied pressé d’aller, de cabane en cabane (il y en avait vingt numérotées en 2013…) observer les volatiles du delta de la Leyre et du fond du Bassin.

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Autrefois du genre Boletus, radicans faisait partie de la section Calopodes tout comme Boletus Calopus en en partageant le chapeau plutôt pâle, les pores jaunes, le stipe réticulé et la saveur amère. Nous n’avions pas noté sur notre récolte d’amertume prononcée. La base est apointie d’où son nom de radicant. Les auteurs  évoquent notamment une odeur « désagréable ». Pour notre part nous avions perçu une odeur de chicorée et de sardine à l’huile.

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 Le bleuissement est très net à la coupe (ci-dessus) puis s’estompe progressivement (ci-dessous).

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Les tubes bleuissent également à la pression. La tendance des stations serait calcicole lié sans doute à sa thermophilie. Nous l’avons rencontré en effet à plusieurs reprises en période de chaleurs assez fortes.

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Petite bibliographie

Internet mycodb mycocharentes

Littérature Courtecuisse n°1662, Bon page 36, Guide écologique Eyssartier&Coustillas&Lacombe page 96

La planche à bolets

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C’est moins dispendieux que la planche à billets mais il faut se rappeler que la comestibilité de certains bolets ne doit pas être prise pour argent comptant. L’overdose, le manque de fraîcheur, les lieux de récolte pollués et la fausse monnaie (confusions) invitent à ne pas jouer à pile ou face avec ces champignons à tubes. Voici quelques espèces récoltées un même jour dans les bois d’une commune de « Bordeaux Métropole ». Point de Cèpe de Bordeaux (plus automnal) en ce 19 août 2014. De ces quatre espèces Boletus aestivalis est le plus fréquentable dans l’assiette. Les autres, très amer (Bradicans ) ou présentant des risques de confusion (B. castaneus ou B. luridus) sont à écarter.

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Suillellus luridus est le nom actuel de l’ex Boletus luridus millésime 2014. De même le Bolet de Satan, ex Boletus satanas est aujourd’hui appelé Suillellus satanas . Pour être complet, dans la liste des espèces citées dans cette planche à bolets, ajoutons que l’appellation Caloboletus radicans a remplacé Boletus radicans .

M.P.