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Tendre l’Oreille de mi-novembre à début février

Observer au même endroit (dans le bois d’à côté), sur le même support (un Sureau), la même espèce (L’oreille de Judas) et ce, pendant deux mois et demi. Cela enseigne sur un champignon, son biotope et les conditions climatiques qu’il rencontre.

Recherchant, à la mi-novembre 2022 d’éventuelles pousses d’Oreilles de Judas (Auricularia auricula-judae) sur des Sureaux noir (Sambucus nigra) nous découvrons (photo ci-dessus) des carpophores bien épanouis ayant émergé sans doute bien auparavant. Bien que comestibles nous les laissons sur leur perchoir en pensant que, s’ils échappent à quelque amateur de cuisine chinoise, nous pourrons voir comment elles résistent à l’épreuve du temps. Le temps qui passe et le temps qu’il fait.

Près de deux semaines après elles sont toujours là. Leur couleur a un peu varié mais elles semblent toujours « apétissantes » de ce côté de « notre » sureau.Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est auricularia-mp4.jpg

En revanche, de l’autre côté, vues de plus loin elles paraissent plus asséchées.Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est auricularia-mp5.jpg

Deux semaines après, si l’écorce du sureau s’est détachée en partie, les oreilles ont refait leur jeunesse en gardant la même … génèse.Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est auricularia-mp6.jpg

Des espèces de cloches semblent sonner le renouveau. On distingue même une petite pousse à la naissance d’une branche sous la date de prise de la photo. Il y a bien eu des baisses de température et des manques d’humidité mais l’arbre nourricier a dû communiquer ses réserves à son hôte.Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est auricularia-mp7.jpg

En revanche, presque deux semaines après, ce 2 février 2023, elles semblent approcher leur fin là vraiment désséchées. La mousse est toujours aussi fournie et l’écorce a quelque peu sauté.

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Vu de l’autre côté, les oreilles ne sont plus qu’exciccatas aussi sèches que leur support dénudé d’écorce. Serait-ce la fin? repartiront-elles? Nous verrons dans les prochains jours.Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est chanterelles.jpg

Les Chanterelles, elles, étaient toujours présentes. Bien moins nombreuses mais encore appétissantes. Après avoir tendu l’oreille ne restait plus qu’à tendre la main.

Michel Pujol

Presque rien ne pousse … sauf

Ces derniers jours pas grand chose dans le bois d’à côté. Alors ce dimanche nous espérions, un mois après,  retrouver les espèces rencontrées le 2 juin mais point de Russula virescens ni de Bolets du charme. En revanche, fidèle à sa station, la Girolle pruineuse offrait son chapeau  jaune à notre regard. En triple exemplaire. 

Ses plis bien réguliers ne laissaient aucun doute sur son identification. 

En cherchant bien à l’entour nous ne trouvions qu’une maigrichonne Collybie à larges feuilles. 

En dégageant le stipe du sol on apercevait bien le rhizome caractéristique de l’espèce. 

A proximité des trois précédentes, une quatrième Cantharellus pallens au chapeau un peu plus pâle s’offrait à l’objectif pour la photo de groupe. 

M.P.

Jubilé: champignons=jubilation?

Ce 2 juin Sa Majesté Elizabeth 2 paraît, à la télévision, au balcon de Buckingham alors que commencent les cérémonies de son jubilé de platine. Jour exceptionnel. Et qu’en est-il de nos champignons dans le bois d’à côté? Et si, après des jours d’attente (on le verra plus loin) c’était … royal? Un petit tour d’après-midi.

Première escale à notre station de Girolles pruineuses pour y découvrir de maigres exemplaires mais elles sont là! Et si, la chaleur aidant, les Verdettes commençaient à paraître?

Mais que oui. En voilà une

puis deux autres que nous acompagnons de deux notes jaune pâle recueillies quelques instants avant à 300 mètres de là. Un cèpe ne serait-il pas bienvenu pour un peu … jubiler?

Et nous le trouvons en rebroussant chemin, à découvert, après les Russula virescens, à environ quarante mètres des précédentes Cantharellus pallens.

Ce Cèpe d’été n’est plus très frais mais bien debout même si les tubes de l’Eté déchantent quelque peu. Seul Boletus aestivalis de notre randonnée mais pas le seul Bolet.

En effet, toujours à proximité, dans ce bois où chênes et charmes rivalisent de verdeur, nous rencontrons deux Bolets des charmes à ajouter à notre tableau de ce jour royal.

Il faut dire que les jours précédents, plutôt secs, ne nous avaient pas, en ces lieux, gâté en diversité fongique.

Le 19 mai étaient apparues nos premières Girolles pruineuses, toujours sur la même station que plus haut et 

cette Russule solitaire et quelque peu vieillissante que nous avions du mal à identifier. En postant son image sur Facebook des pistes de recherche étaient apparues (merci à Richard Gonzalez, Guillaume Eyssartier et Pierre-Arthur Moreau) orientant vers la section Ingrateae et sous-section Pectinatineae.

Bord du chapeau strié, pied creux à la base, saveur douce, Fer rosâtre, Gaïac vert foncé étaient nos premières observations. A la suite du passage sur Facebook étaient ajoutées quelques remarques notamment une « marge cannelée et un pied irrégulier et boursouflé », « un voile au bord du chapeau et à la base du pied ». Il était demandé la couleur de la sporée et les caractéristiques des spores.

Voilà ce que nous observions. 

Un seul exemplaire limite bien sûr les hypothèses. Nous n’avions pas ressenti l’odeur de baudruche propre à R. praetervisa. En revanche le voile jaune décrit pour R. insignis nous interpellait ainsi que la description de R. recondita

Les jours suivants précédant « the first Jubilé day », en deux endroits différents du bois d’à côté nous avions rencontré ce lignicole au pied en fuseau si caractéristique de l’espèce et

post jubilé, il y a deux jours une Amanite très classique lors de nos promenades.

Certes, la pluie a repris aujourd’hui 8 mai laissant présager quelques récoltes futures mais nous garderons le souvenir d’un sentiment de jubilation bien que d’Outre Manche. God save the mushrooms!

Michel Pujol

Petites pièces jaunes

Sec, très sec dans les bois girondins en particulier à Illats où, entre charmes, chênes et chataigners, dans des endroits plutôt aérés, nous avons le plaisir de rencontrer moultes espèces. Alors, hier un petit tour pour ne découvrir que feuilles sèches et sol idoine et puis, tout à coup, au milieu du désert mycologique, quatre points jaunes capturés au smartphone. 

Minuscules nos premières Girolles pruineuses et, au grattage, très séchées sur place. D’ailleurs, aujourd’hui, au lendemain de la collecte de ces petites pièces jaunes, nous les avons mises devant un objectif macro plus fidèle quant à leur portrait et posant avec une vraie pièce de deux euros. 

Sur fond noir , tapis de souris, la scène soulignait leur petitesse et les révélait encore plus sèches que la veille. Attendons qu’il pleuve pour retrouver bientôt sur leur station gradignanaise leurs sœurs jaunes enfarinées

Pour l’instant, notre dernière visite à l’entour date du 30 avril et s’est révélé moins prolixe que la précédente.  

En effet, outre Fomes fomentarius toujours bien accroché à son support, nous n’avons aperçu que cette Amanite moins jaune que les Girolles d’Illats mais quand même … citrine. Nous reviendrons sans nous presser.

Michel Pujol

Bande à part?

Hier, dans le bois d’à côté, nous allions vers le spot de Cantharellus pallens ayant vu sur le nombreuses pages Facebook dédiées que la Girolle pruineuse commençait à se montrer en Gironde. Las! pas de jaunette « saupoudrée de farine » mais, à proximité de notre station, se dressait fièrement (ci-dessus) ce Phallus impudicus à la tête vert foncé dévorée par les mouches qui en disséminent les spores. 

Tout près, un autre Phallus impudicus était moins convoité par les insectes zélés. Une seule mouche sur le chapeau clair ayant perdu non de sa superbe mais de son revêtement odorant. Allaient-ils être les deux seuls champignons faisant bande à part?

Que non bien sûr. A proximité, dans ce bois de feuillus, un jeune trapu (1) semblait être, décapuchonné, une sorte d’Amanite à lames blanches et à bulbe à peine rougissant (2). Tout à côté comme la tête d’une Russule (3) par trop mouchetés et nous retrouvions (4 et 5) les lames blanches et le pied bulbeux du jeune trapu. Proches d’Amanita rubescens? Mis de côté pour une prochaine étude microscopique. Donc pas de Girolle mais déjà deux espèces.

Leur présence constante ne saurait étonner. L’Amadouvier vu de dessus et un dessous ajouté, Fomes fomentarius traverse les saisons.

Egalement attaché aux arbres mais plutôt printanier ce polypore fait partie des espèces que nous trouvons en ces lieux parmi les premiers en début d’année. Vieille connaissance maintes fois photographiée Polyporus tuberaster s’identifie sans beaucoup d’efforts.

Tout comme les premiers de la bande qui, en définitive, n’étaient pas si seuls que ça.

Michel Pujol

Prem. à côté: 28 juin verdettes, 8 juillet cèpe d’été

Dans les espèces que l’on guette particulièrement en cette saison, les verdettes Russula virescens et le cèpe d’été Boletus aestivalis. Parce que, notamment, elles réjouissent les papilles mais aussi parce que elles sont identifiables au sein des cortèges de champignons qui pointent leurs chapeaux dans les mêmes biotopes au même moment. Nous aimons à les retrouver chaque année en particulier dans le bois d’à côté que nous ne fréquentons pas tous les jours mais souvent.

Lundi 28 juin

Ainsi c’est ce lundi 28 juin que nous avons vu (ci-dessus) notre première verdette de la saison. Vu son état, elle avait dû sortir quelques jours avant.

En revanche, celle-ci était plutôt jeunette

alors que cette autre était plus mature. Bref, nos premières Russula virescens étaient bien là à nos pieds à portée d’objectifs photo et, éventuellement, de poêle.

Lors de cette sortie nous retrouvions quelques Girolles pruineuses, Cantharellus pallens sur la même station qu’auparavant et même un autre endroit un peu plus loin.

Première rencontre de l’année avec la Collybie du chêne, Gymnopus dryophilus pourtant très courante habituellement parmi les feuilles en décomposition.

Autre espèce saprophyte la Collybie à larges feuilles, Megacollybia platyphylla présente, elle , depuis pas mal de temps

tout comme l’Amanite fauve, Amanita fulva

et l’Amanite à pied en étoile, Amanita asteropus.

Jeudi 8 juillet

Quelques jours plus tard, le 8 juillet, en mêmes lieux, nous retrouvions

minuscules cette fois, points jaunes au pied d’un arbre et une autre plus développée (à droite) la Girolle pruineuse, Cantharellus pallens.

Puis, en très grand nombre, sous charmes bien sûr, le Bolet des charmes, Leccinellum pseudoscabrum.

En grand nombre aussi la Collybie à larges feuilles, Megacollybya platyphylla et ses fils à la patte.

Bien représentée également la Russule vieux rose, Russula vesca reconnaissable ici sans qu’il soit besoin de la gratouiller avec un cristal de sulfate de fer.

En revanche, pour cette Russule isolée, une prise en main était utile pour gratter ses lames cassantes et sentir son odeur nette de coco. Pas d’ailleurs la seule à dégager cette odeur mais allure générale, couleur, odeur, fragilité nous conduisait à Russula fragilis.

Petit arrêt objectif pour capter ces rougeoiements ravissants de Amanita rubescens l’Amanite rougissante.

Et voilà qu’un autre Bolet apparaissait bien plus seulâbre ici que ceux des charmes et c’était le premier de la saison que nous rencontrions, le Bolet chatain, Gyroporus castaneus.

Premier de la saison dans ce bois d’à côté et lui aussi tout seul malgré des recherches tout autour: le Cèpe d’été Boletus aestivalis, affichant 189 grammes sur la balance une fois son pied sain bien nettoyé.

Pas de liséré blanc au bord du chapeau, le stipe bien réticulé: pas le Cèpe de bordeaux bien que de Gradignan donc de Bordeaux Métropole. Cèpe pas possible … mais si.

Michel Pujol

Les premiers accordés: en blanc puis en jaune pâle

Ils arrivent les premiers, accordés par Dame Nature. Et, parfois, de telle manière qu’on les soupçonne de ne pas manquer d’esprit. Ainsi ce premier juin nous étions allé chez le coiffeur du centre bourg, et, dans un massif d’ornement, tout à côté du parking de notre voiture: un Coprin. Pas micacé comme nous en avions vu quelques jours auparavant au château de Malromé mais … CHEVELU! ça décoiffe grave les coïncidences. Le premier de la saison, le premier accordé un jour de tonte.

Le Coprin ne manquait pas de copains. D’autres poussaient autour et il suffisait de constituer la bande pour la photo de groupe de ces  amis de longue date.

Allions nous couper les chevelus en quatre comme suggéré par une de nos filles? En deux était suffisant pour en examiner les lames qui noircissent rapidement chez les âgés

alors que chez les jeunes elles restent blanches comme les spores qu’elles portent. Le monde à l’envers des cheveux humains en quelque sorte. Etait-ce un hasard que nous ayons trouvé ces premiers coprins d’abord …

… cinq jours avant nos premières Girolles sur un spot habituel  que nous inspections en vain depuis quelques temps alors que des récoltes étaient signalées en Médoc. Donc ce n’est que le 6 juin, qu’après le blanc de Coprinus comatus est survenu le jaune pâle pruineux de Cantharellus pallens.

Par très petits groupes de très petite taille les Girolles égayaient leur spot de prédilection. Les années précédentes elles avaient surgi en mai et juin. Quelles que soient leurs dates de sortie on peut relever leur fidélité tant que leur biotope n’est pas trop modifié.

Autre rencontre de saison ce jour là, Russula vesca

et leBolet des charmes à qui nous avons consacré nos deux dernières chroniques.

Sur notre liste du 6 juin plusieurs Megacollybia platyphylla

et un magnifique « buisson » d’Hypholoma fasciculare 

Mais la vedette du jour restera cette belle parmi les Girolles qui s’était longtemps fait porter pâle avant d’apparaître enfin.

Michel Pujol 

En voiture: jamais 203

A pied, à cheval et en … En nous baladant à pied samedi dans le bois d’à côté, à cheval avec la Rocade du grand Bordeaux, la veille d’un scrutin plutôt vert, nous allions prendre nos marques pour n’en garder qu’une à l’esprit, celle d’un lion ancien toujours sur les routes d’aujourd’hui.

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Première étape au pied d’un charme où le 2 juin déjà nous avions rencontré l’espèce et, ce 27 juin, seulement deux Cantharellus pallens (ci-dessus) perduraient.

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De très petite taille « nos » Girolles pruineuses rephotographiées en disposant à côté d’elles deux Russules vieux-rose de format habituel. D’ailleurs Russula vesca figurait en grand nombre à proximité.

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Et, non loin de là, dans une clairière peuplée de chênes et de charmes où le 15 juin nous avions trouvé un de ses congénères: un Cèpe d’été d’un âge avancé certes mais une fois « retaillé » encore consommable. Et d’1!

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Quelques pas de plus, entre feuilles de lierre, un autre Boletus aestivalis. Et de 2!

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Dégagé de sa parure verte, il avait jeune allure. Le pied, entièrement réticulé était un peu rongé sur un côté mais, lors d’une découpe ultérieure, il s’avéra très sain.

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Et, très peu plus loin, entre lierre et fragon, sous charmes et chênes, le troisième Boletus aestivalis de la balade, celui-ci moins fringant certes mais encore consommable. Et de 3! C’est là où nous venait à l’esprit le dicton « jamais deux sans trois » et la marque au lion avec son ancien modèle, la 203 apparue en 1948, déclinée en plusieurs versions à Sochaux et seul modèle de la firme commercialisé jusqu’en 1954 Wiki dixit. Remarquons la 102, cyclomoteur du même constructeur lancé en 1967 et la 304 , une 7CV de 1969 à 1980. Citons aussi la 405 et la 607. Un chiffre, un zéro, le suivant du premier (jamais 3 sans 4, jamais 4 sans 5…) Quoi de commun, me direz-vous entre modèles de voiture et les Cèpes? Le champignon bien sûr avec une petite nuance: en mycologie ne pas confondre vitesse avec précipitation ne serait-ce que pour éviter quelques accidents de consommation.

                                                                         Michel PujolCette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est 347339682.jpg

Vus aussi notamment lors de la balade de samedi Russula virescens, Gymnopus fusipes, Megacollybia platyphylla, Amanita fulva, Amanita asteropus.

Le premier accordé!

Certains, nous pas, croient en la Lune. Dimanche soir Le Président a parlé et le lendemain après-midi, sur le bord du chemin: LE PREMIER. Le premier de cordée? Le premier accordé! Nous guettions en vain son apparition dans le bois d’à côté et ce lundi 15 juin, plutôt petit mais bien identifiable (nous le pensions mais voir plus loin) il s’offre à nos yeux.B.-aestivalis-MP-1

Le liseré blanchâtre à la marge du chapeau caractérise notamment Boletus edulis, le Cèpe de Bordeaux. Pousser aussi à une douzaine de kilomètres à vol d’oiseau de sa ville d’appellation rien que de très normal, parole de natif bordelais. Mais en partageant cet article sur Facebook nous recevions de « Fab Champi » cette remarque: « le liseré blanc n’est pas forcément caractéristique de Boletus edulis , certains Boletus aestivalis (reticulatus) l’ont aussi (ainsi que certains pinophilus et même aereus).
ici nous sommes en présence de Boletus aestivalis , et sur votre site la photo du « plus agé » aussi. » Dont acte. Les lecteurs de l’ancienne version verront que les photos des Cèpes présumé de Bordeaux ont muté en Cèpes d’été. Merci « Fab champi ».

L’avantage du Net c’est de pouvoir corriger sa copie après parution contrairement à la presse écrite d’avant que nous avons bien connue.

Et ce lendemain de paroles présidentielles apparaissait, peu loin du Cèpe, la première accordée de la saison que nous guettion aussi depuis au moins la mi-mai.Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est 3010212930.jpg

Enfin une Verdette, Russula virescens, Palomet dans le Midi. Dans un endroit aéré où perce le soleil à l’orée des arbres, chênes et charmes.

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La seule de son espèce trouvée cette saison mais un début riche d’espoirs et de dégustations. Et puis, à portée de main en bordure de chemin, un peu cachés, comme cinq doigts jaunes poignés au sol…

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… ces Girolles pruineuses plus en l’état que les trois trouvées le 2 juin dans une autre station. Restait à rendre visite, pas très loin, à cette dernière station habituelle au cas où. Que nenni, pas de Cantharellus pallens chez icelle. Source tarie? Mais en revanche en même lieu deux Russules apparemment charbonnière

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bonnes pour le panier, en attente de poêle et, pas loin de là

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un autre Cèpe, bien plus épanoui que le premier, au pied rongé. Sans remord, il rejoignait le panier en compagnie de l’autre Aestivalis, des Russules et des Girolles.

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Ce Plutée, Pluteus leoninus,  toujours magnifique s’ajoutait au tableau de chasse seulement photographique.

Deux jours auparavant, le 13 juin, toujours dans le bois d’à côté, nous n’avions fait que trois rencontres mycologiques.

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Deux espèces d’Amanites. L’Amanite fauve d’abord en macro sur place puis étude micro à la maison.

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De même pour l’Amanite au pied en étoile.

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Une espèce lignicole, sur tronc de chêne à terre. Gymnopus fusipes très anciennement Collybia fusipes. Même procédure macro-micro.

A deux jours de distance, en matière de pousses intéressantes, c’était un peu … « le jour et la nuit ». Alors, deux jours de Lune? C’est bien peu mais un Discours Présidentiel qui nous demande d’appuyer un peu plus sur le champignon avec toutefois de la modération ça interroge, ne croyez-vous pas …

                                                                           Michel Pujol

Vint le jaune en juin 20

Nous guettions en vain, en mai, ce jaune pruineux sur une station habituellement propice. N’étaient-elles pas apparues ici en mai 2018, le 19  et le 26 mais juin s’avérait plus fertile en pousses. Par exemple, nous avions aussi rencontré sur ce site Cantharellus pallens le 11 juin 2012, le 27 juin 2016, le 11 juin 2018 et toujours en juin l’année dernière, les 2, 18 et 22 . Donc ce mardi 2 juin 2020 nous inspections le sous-bois de charmes peuplé de davantage de fragon qu’auparavant et … trois petites taches jaunes nous interpellaient quelque peu dissimulées par de fines tiges bien vertes.

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Une fois dégagées pour mieux les photographier ces trois Girolles ne dépassaient pas la taille de deux tiers de notre auriculaire mais mettre enfin le doigt sur cette espèce nous rassurait de la pérennité de « notre » station gradignanaise.

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Juste avant d’y arriver, à trente mètres de là, nous nous étions arrêté pour admirer une jeune Amanite fauve et, peu après les girolles,

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nous observions cette Russule sans avoir besoin de la marquer au « Fer » pour l’identifier.

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En revanche il était utile de dégager les stipes de ces deux amanites pour que le « pied en étoile » précise l’espèce. L’aspect « sec » et brunissant des minuscules Girolles pruineuses témoignent de la période de sécheresse d’alors mais, depuis, il tombe des gouttes et la météo en prévoit d’autres ce week-end. Bonnes découvertes amis-cologues!

                                                                         M.P.