Ce lundi après-midi un peu pluvieux, plus vieux d’un an qu’en février 2020 . Nous avions alors trouvé quelques « rescapées ». Et si aujourd’hui, dans le bois d’à côté …

Là où le 18 décembre dernier nous avions rencontré la paire C. lutescens et C. tubaeformis ne restait plus que la dernière espèce citée, la Chanterelle à tube. Plus épaisse que la frêle lutescens donc plus résistante face aux conditions climatiques quelque peu chaotiques de ces derniers jours. C’était donc d’abord la découverte d’une petite station (ci-dessus) plutôt bien abritée, près d’un tronc, sous d’épaisses broussailles.

Puis, tout près de là, le regard « dronait » quelques chapeaux rassemblés.

Un beau bouquet de Chanterelles à tube survivait sur stipes tordus-inclinés mais tenant bon leurs chapeaux dentelés.

Très peu, isolées, affichaient un zeste de jeunesse.

De l’autre côté du chemin, dans un endroit prolixe en novembre-décembre, il ne restait (ci-dessus) sur le sol tapissé d’aiguilles, au milieu de fougères foulées que ces quelques individus fripés.
Un 8 février, les chanterelles, tubes de l’hiver, enchantent et résistent encore.
Michel Pujol