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En cuisine avec des chanterelles

Et si nous évoquions quelques façons d’accommoder agréablement les champignons dont la comestibilité (consommés avec modération) est avérée. Ici ces chanterelles côtières ou de l’intérieur des terres.

Les périodes de gel ralentissent singulièrement les pousses et, pour de nombreuses espèces, les arrêtent net. Certaines zones abritées résistent à ce coup d’arrêt alentour mais, une fois que le grand froid les a atteintes, il ne reste plus d’espoir d’y trouver, en dehors de quelques lignicoles, de champignon comestible sauf … les chanterelles.

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est 2992873385.jpg En effet, un 20 janvier nous avions observé des Craterellus tubiformis (chanterelles à tube) qui s’étaient épanouies, après les journées de gel, sous les fougères à l’abri de résineux et de feuillus et sur les chemins moussus. Nous en avions récolté quelques unes pour réaliser les illustrations de la recette qui suit.

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Nous ne l’avions pas vérifié le jour même mais sans doute  les Craterellus lutescens (chanterelles à pied jaune) poussaient-elles aussi … en même temps.

 Chanterelles à la crème

Recette allant aussi bien avec les chanterelles à pied jaune (Craterellus  lutescens) qu’avec les chanterelles en tube (Craterellus tubiformis). Les premières sont familières du littoral atlantique sous les résineux (chapeau café au lait à brun très découpé et en entonnoir aplati, pied long et jaune). Les autres poussent plutôt dans la mousse sous les feuillus et les pins (chapeau brun rond en entonnoir aplati, pied jaune à gris foncé très tubulaire.

 Cette façon d’accomoder ces champignons (applicable aussi à d’autres comme les pieds de mouton) m’a été transmise, il y a quelques années, au pied du marbre de « Sud Ouest  » par Christian Desbrosses, metteur en pages, fin chercheur et goûteur. Je n’ai jamais reçu de reproche de la part des amis avec qui j’ai partagé, à ma table, ces « chanterelles à la crème ». Ma préférence va toutefois aux Craterellus lutescens à la texture plus souple et fondante mais avec les Craterellus tubiformis utilisées ci-dessous c’est pas mal non plus.

                                                                            M.P.

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Ingrédients, outre les chanterelles, ail, échalote, oignons, lardons fumés, crème fraîche, vin blanc sec, cognac ou armagnac ou calvados. Il n’est pas nécessaire de saler et poivrer à cause des lardons fumés. La première fois, ne le faire qu’à la fin de la préparation si on trouve le plat pas assez relevé à son goût.

 Séparément :

  • – faire revenir les chanterelles à la poêle dans un peu d’huile d’arachide ou d’olive après les avoir nettoyées et fait rendre de leur eau ( éventuellement au micro-ondes)
  • – dans une cocotte en fonte, faire roussir les lardons fumés puis ajouter ail, oignon et échalote coupés en petits morceaux. Laisser fondre doucement. Mouiller avec le vin blanc et laisser mijoter tranquillement.
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Ensemble, dans la cocotte, ajouter les chanterelles à la sauce, mouiller avec un peu de vin blanc, mélanger et laisser mijoter.

 Lier chanterelles et sauce avec de la crème fraîche. Laisser mijoter en tournant lentement à la spatule en bois.

Enfin, jetez-y un filet d’armagnac ou de cognac ou de calvados : ça sent bon et c’est prêt à déguster. Avec quel vin? m’a demandé César Compadre. Le vin de la sauce par exemple. Ici un bordeaux blanc sec pourquey-gazeau 2008 (Castelvieil)

 Bon appétit.

 Respectez votre jardin

Les champignons, pour repousser, ne doivent pas être détruits. C’est là enfoncer une porte ouverte mais les biotopes défoncés, ratissés pour opérer des razzia de chanterelles n’ont pour résultat que de scier la branche sur laquelle on est assis. Encore que l’arbre en partie ébranché reste debout et continue de croître. Pour les champignons, c’est à dire leur mycélium, les dégâts en surface empêchent leur développement donc leur « fructification ». Ainsi des lieux autrefois propices à la cueillette des chanterelles ne sont plus que souvenirs. Alors, respectez la forêt comme votre jardin si vous souhaitez continuer à jouir de ces menus plaisirs que nous partageons ici, prélevez modérément sans détériorer les lieux et … laissez les dangereux bidaou sur place.

  

Les Chanterelles de retour mais pas que …

Températures plus basses, pluies … Allaient-elles apparaître? Notre œil  inquisiteur inspectait fréquemment un endroit propice dans le bois d’à côté et puis, le 16 novembre, nous vîmes, encore toutes petites, entre aiguilles de pins, mousses et à l’abri de fougères « nos » Chanterelles à pieds jaunes latinement appellées Craterellus lutescens. 

Une vieille connaissance de nos bois et aussi de notre cuisine. Certes dans cette dernière il convient de les recevoir plus épanouies quoique. Nous les y préférons à leurs cousines dites à tube Craterellus tubaeformis comestibles également mais à la texture moins tendre que ces petites jaune et marron.

Quelques exemplaires avaient tout de même commencé à grandir mais nous étions vraiment en tout début de pousse du moins en cet endroit car, notamment sur les pages Facebook dédiées aux champignons, nous avions vu, les jours précédents, de très belles récoltes dans des régions aux températures plus basses.

Etre à l’écoute de la Nature c’est aussi remarquer d’autres espèces en particulier sur le sureau. Un arbre sur lequel, dit-on, Judas se serait pendu. Nous y avions aperçu, une semaine auparavant une première oreille et là, hier, les oreilles avaient poussé … en boucle.

Les espèces, ci-dessus, ne sont pas vraiment nouvelles. Nous les avons déjà rencontrées cette saison. Lactaires et fausses girolles fréquentent les mêmes biotopes, Lactarius quietus, lui n’est vraiment présent que sous les chênes.

Très présents aussi en ce moment les belles étoiles rouge du Clathre d’Archer, les buissons multi pointes du Clavaire à pyxides, le jaune de l’Amanite citrine et le pied jaunissant, au grattage, de l’Agaric pintade.

Plus rare à cet endroit, du moins était-ce la première fois que nous le remarquions, ce Stophaire orangé.

Pas très loin de Leratiomyces ceres mais sur feuillus ce Clitocybe certes petit mais très élégant.

Enfin, comment ne pas faire de différence entre l’aspect quasi glabre de la Calvatie en coupe et les pierreries du Lycoperdon perlé? Quelque promeneur rencontré dans le bois, souhaitant inspecter notre panier, n’en démordait pas. « Des vesses de loup! » Un point c’est tout. Des vesses! pas de quoi lanterner…

Michel Pujol

Novembre, décembre, janvier: les reines hivernales

Nous aimons à les retrouver ces Chanterelles. La saison mycologique 2021-2022 répète pour Craterellus lutescens les apparitions des années précédentes. Premières pousses vers novembre, prolifération en décembre, présence en janvier et jusqu’en février. Nous verrons, le mois prochain si ce rythme perdure en 2022.  

Le gel a, bien sûr, quelques incidences sur les carpophores et il est recommandé, si consommation, de vérifier qu’il n’y a pas eu congélation-décongélation-dégradation en site naturel ouvert aux contaminations.

Ceux découverts avant hier (ci-dessus captés au smartphone) ne semblaient pas endommagés. Le mois dernier, sur la même station, ils étaient plus « présentables » (ci-dessous avec un … bon appareil photo)

C’était peu après Noël et nos lutescens luisaient de jaune. 

Ce jour là, outre les Chanterelles nous avions rencontré d’autres espèces. 

Parmi lesquelles des Laccaires, des fausses girolles (Hygrophoropsis aurantiaca) et des Agaricus sp. Avant-hier, nous n’avons pas remarqué autant d’espèces dans l’environnement des Chanterelles qui, encore en janvier, sont sur un … plateau de croissance.

Michel Pujol   

Chanterelles: toujours là ce mois de février

Ce lundi après-midi un peu pluvieux, plus vieux d’un an qu’en février 2020  . Nous avions alors trouvé quelques « rescapées ». Et si aujourd’hui, dans le bois d’à côté …

Là où le 18 décembre dernier nous avions rencontré la paire C. lutescens et C. tubaeformis ne restait plus que la dernière espèce citée, la Chanterelle à tube. Plus épaisse que la frêle lutescens donc plus résistante face aux conditions climatiques quelque peu chaotiques de ces derniers jours. C’était donc d’abord la découverte d’une petite station (ci-dessus) plutôt bien abritée, près d’un tronc, sous d’épaisses broussailles.

Puis, tout près de là, le regard « dronait » quelques chapeaux rassemblés.

Un beau bouquet de Chanterelles à tube survivait sur stipes tordus-inclinés mais tenant bon leurs chapeaux dentelés.

Très peu, isolées, affichaient un zeste de jeunesse.

De l’autre côté du chemin, dans un endroit prolixe en novembre-décembre, il ne restait (ci-dessus) sur le sol tapissé d’aiguilles, au milieu de fougères foulées que ces quelques individus fripés.

Un 8 février, les chanterelles, tubes de l’hiver, enchantent et résistent encore.

Michel Pujol

Les « rescapées » de février

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Elles semblent avoir la vie dure ces Chanterelles plutôt girondes! A la mi-janvier puis autour de Noël nous avions signalé ces champignons de saison. Retour à Martillac ce 4 février pour en retrouver d’autres bien plantées dans le sol sous les pins et quelques chênes mais l’entonnoir qui leur sert de chapeau paraissait quelque peu troué par endroits. Qu’importe, elles ne manquaient pas de fierté et ça ne faisait pas un pli, plusieurs…

    M.P.      Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est sans-titre.jpg                                                           

Ces Chanterelles qui enchantent autour de Noël

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Saviez-vous que Lanza del Vasto surnommait son épouse Chanterelle? Née Simone Gébelin en 1908 d’une célèbre famille musicienne elle avait une voix très pure. Elle l’accompagnera dans le monde entier pour chanter avec lui. La chanterelle, la corde la plus aigüe d’un instrument … à cordes comme par exemple celle, entre six d’une guitare, source des sons les plus hauts de sa gamme. Et puis allons faire un tour chez les Grecs qui ne manquent pas de mycologues: Kantharos la coupe à boire, trait commun du groupe des Cantharellaceae dont l’hymenium est porteur de plis et non de lames. Ecartons le sous-groupe des Cantharellus dont C. cibarius, la Girolle souvent nommée chanterelle et arrivons, dans le sous-groupe des Craterellus, à nos « Chanterelles qui enchantent autour de Noël ». Plus précisément Craterellus lutescens (la Chanterelle jaune) et Craterellus tubaeformis (la Chanterelle en tube).

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On retrouvera notamment une précédente chronique consacrée aux girolles pour écarter la confusion avec les Chanterelles s.s.

S’agissant de la période des pousses de C. lutescens et C. tubaeformis , cette année comme les précédentes, elles sont apparues, en nombre, fin novembre et courant décembre et nous nous attendons, comme d’habitude à quelques présences en janvier. En somme, largement autour de Noël.

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Fin novembre les Chanterelles jaune « fleurissaient » par exemple dans la pinède littorale du Porge (33) et début décembre

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nous les rencontrions à Saint Genès de Castillon d’où l’on pouvait apercevoir, au loin, la Tour de Michel de Montaigne en terre périgourdine.

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C’est à Martillac (33), récemment, que poussaient, côte à côte, Chanterelles en tube et Chanterelles jaune. On remarquera combien les plis chez la première espèce sont affirmés et, au contraire, subnuls chez C. lutescens.

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Pour les récolter, armez vous de patience et d’une (petite) paire de ciseaux. Coupez vers le milieu du pied pour les avoir proprettes et, éventuellement, après nettoyage (qui sera plus rapide) passage au micro-ondes pour en réduire le volume. Egouttez bien sûr. Et cuisinez de suite en partie pour dégustation. Eventuellement, après refroidissement, congelez le reste en prévision , par exemple du menu de Noël. Bonnes fêtes à toutes et à tous.

                                                                                                Michel Pujol

Encore des chanterelles un 5 février

Précédemment , le 19 janvier, nous trouvions notamment, près de Bordeaux, à Gradignan, des chanterelles à pied jaune (Craterellus lutescens) ainsi qu’un géastre (Geastrum triplex), des amanites jonquilles (Amanita junquillea) et des crépidotes (Crepidotus variabilis). Ce 5 février, toujours près de Bordeaux, à Canéjan qui jouxte Gradignan, sous les pins -dont on distingue les aiguilles sur notre image- et protégées par des fougères, subsistaient d’autres chanterelles. Cette fois une espèce moins fluette que les lutescens, la chanterelle à tube (Craterellus tubaeformis). Un « bouquet » important sur une seule station. Loin autour pas d’autre « nid » sinon quelques rescapées de l’hiver en pousses très clairsemées d’un à deux individus par station. Des champignons toute l’année? Poser la question n’est-ce pas y répondre.

M.P.

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Après les cèpes d’autres comestibles: quatrième volet LES CHANTERELLES

« Tout ce qu’il faut savoir avant d’aller chercher des cèpes (et en trouver)« , publié sur le site du journal Sud Ouest dans le Cercle des idées la suscité l’année dernière un certain engouement. Nous avons repris cet article  en version plus longue sur le site « A la poursuite des champignons ».

D’autres comestibles? Après quelques conseils avant cueillettes ,  un focus sur les Coprins , un autre sur les Girolles , voici un quatrième volet consacré aux Chanterelles.

Munis des quelques conseils de prudence évoqués lors du premier volet allons à leur rencontre.

 Nous appelons Chanterelles (genre Craterellus) d’autres champignons que les Girolles (genre Cantharellus). Une distinction qui a évolué dans le temps. Dans l’édition 2004 du Marcel Bon (Champignons de France et d’Europe occidentale), par exemple, la Chanterelle en tube (aujourd’hui Craterellus tubaeformis ) se nommait Cantharellus tubiformis. De quoi y perdre … son latin mais l’important n’est-il pas de savoir de quoi l’on parle ?

Donc quid des Chanterelles ?

  Plusieurs espèces, toutes comestibles, à plis plus ou moins prononcés sous le chapeau. Les deux plus fréquemment récoltées en Nouvelle Aquitaine sont la Chanterelle jaune et la Chanterelle en tube (à gauche et à droite ci-dessus). Les deux apparaissent plutôt en fin d’année, en octobre, novembre, décembre et même en janvier si les gelées les ont épargnées.

La première, assez connue des cueilleurs, fréquente les pinèdes et s’épanouit en grand nombre sur la Côte océane. Sous le chapeau, en entonnoir brun jaune plus ou moins foncé, les plis ne sont pas très marqués voire presque … lisses, veinés. Le pied fragile et élancé est d’un jaune éclatant. La seconde, plus terne, est bien plus charnue. Sous le chapeau, toujours en entonnoir un peu plus aplati que la précédente, les plis fourchus sont bien plus affirmés. Son pied de plus en plus tubulaire en grandissant l’a fait nommer Chanterelle en tube. Elle se plait aussi sous les pins mais on la trouve également sous les feuillus, souvent dans des endroits moussus.

 Bien d’autres espèces sont gustativement intéressantes dans le genre Craterellus telle la Chanterelle cendrée (ci-dessus, trouvée en altitude). La plus connue des Craterellus et très recherchée parce qu’elle peut être conservée séchée et agrémenter les plats en sauce ressemble un peu à la photo ci-dessus mais est bien plus noire avec le dessous du chapeau lisse. Vous avez trouvé bien sûr. Il s’agit de la Trompette des morts (Craterellus cornucopioides).

Il parait difficile de confondre nos deux Chanterelles avec d’autres espèces. Le risque est de se précipiter sur ces petits champignons et, en même temps, d’en ramasser d’autres qui poussent entre et à côté. Ainsi des cortinaires sont parfois mélangés dans le panier et passent à travers les mailles d’un tri indispensable en toutes circonstances. La fausse Girolle, avec des lames et non des plis, peut être confondue avec C. lutescens qu’elle voisine -dans les mêmes biotopes- mais Hygrophoropsis aurantiaca  n’est généralement pas toxique. Signalons toutefois que des cas d’allergies ont été signalés avec la fausse Girolle.

Cueillir les Chanterelles, une à une, sur place avec des ciseaux c’est gagner du temps au nettoyage et aussi les identifier facilement. En grosse quantité ? Ne pas saccager les lieux de pousse. Par respect certes mais pensons aussi à se donner plus de chances d’en retrouver l’année suivante au même endroit. Et puis ces champignons, très riches en fibres, doivent être consommés avec modération. Pourquoi risquer avec de grosses quantités … une occlusion intestinale !

Comment les préparer ? Sautées à la poêle, salées, poivrées, aillées. Facile et rapide. Pourquoi ne pas passer un peu plus de temps pour une recette aux petits oignons.

Chanterelles à la crème

Recette allant aussi bien avec les « pied jaune » que les « tube » qui nous avait été transmise, il y a quelques années, au pied du marbre de « Sud Ouest » par Christian Desbrosses, metteur en pages, fin chercheur et goûteur. Aucun reproche reçu de la part des amis avec qui nous  avons partagé, à notre table, ces « chanterelles à la crème ». Notre préférence va toutefois aux Craterellus lutescens à la texture plus souple et fondante mais avec les Craterellus tubaeformis (photos ci-dessous) c’est pas mal non plus.

Ingrédients : outre les chanterelles, ail, échalote, oignons, lardons fumés, crème fraîche, vin blanc sec, cognac ou armagnac ou calvados. Il n’est pas nécessaire de saler et poivrer à cause des lardons fumés. Ne le faire qu’à la fin de la préparation si on trouve le plat peu relevé à son goût. 

Séparément :

  • – faire revenir les chanterelles à la poêle dans un peu d’huile d’arachide ou d’olive après les avoir nettoyées et fait rendre de leur eau (éventuellement au micro-ondes)
  • – dans une cocotte en fonte, faire roussir les lardons fumés puis ajouter ail, oignon et échalote coupés en petits morceaux. Laisser fondre doucement. Mouiller avec le vin blanc sec et laisser mijoter tranquillement.

Ensemble :

  • – dans la cocotte, ajouter les chanterelles à la sauce, mouiller avec un peu de vin blanc, mélanger et laisser mijoter.
  • – lier chanterelles et sauce avec de la crème fraîche. Laisser mijoter en tournant lentement à la spatule de bois.
  • enfin, jetez-y un filet d’armagnac ou de cognac ou de calvados : ça sent bon et c’est prêt à déguster.

Michel Pujol

Petite bibliographie

Outre les liens dans le texte de cette chronique invitant notamment à visiter la base de données mycodb et le blog A la poursuite des champignons citons quelques ouvrages spécialisés utiles.

-Courtecuisse&Duhem Guide des champignons de France et d’Europe p. 49, 87 et 88, n°110 à 113 (pour édition 2011).

-Eyssartier&Roux Le guide des champignons France et Europe p. 592 à 597 (pour édition 2011).

-Eyssartier&Roux L’indispensable guide du cueilleur de champignons p.32 à 37 (pour édition 2014).

 

  

Après Cèpes, Coprins, Girolles, les Chanterelles en Une du Cercle des idées du journal Sud Ouest

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Après les Cèpes, les conseils pour la cueillette des champignons, les Coprins et les Girolles, le Cercle des idées, sur le site Internet du journal Sud Ouest, s’intéresse aux Chanterelles. Troisième volet mycologique de l’automne 2018 en Une. 

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