Petite russule je te mangerai… ou pas

Ce tableau de chasse témoigne du peu de trouvailles, avant-hier, en matière de russules mais aussi des espèces susceptibles d’être consommées dès les premiers jours de l’été ou bien avant selon conditions climatiques et particularités des biotopes. Il n’est pas inutile de rappeler qu’outre une identification précise de l’espèce reconnue comestible aujourd’hui, l’état non dégradé du champignon, son lieu non pollué de pousse, les conditions de cuisson etc. sont autant de facteurs à prendre en compte avant d’envisager de conjuguer mycologie et gastronomie.

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Ainsi ces Russules verdoyantes appelées « verdettes » et « palomet » selon les régions ont été bien identifiées, récoltées dans des lieux sains mais leur état dégradé ne leur a pas permis de dépasser le stade de la photo. Point d’assiette.

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En revanche, dans cet état (récolte d’une année précédente), l’assiette est une destination possible.

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Ces Russula vesca (nous avons vérifié la réaction au sulfate de fer) étaient, avant-hier, en assez bon état pour les cuisiner. Certains auteurs disent de cette russule « vieux rose », « comestible » qu’elle montre les dents. Ses lames blanches débordent un peu du bord du chapeau sous un certain angle. Celui de notre prise de vue le révèle bien avant … la mise en bouche.

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Celle-ci, bien sympathique dessus et dessous, n’avait pas subi les affres de la sécheresse. A consommer avec modération.

M.P.

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