Les champignons nous en font voir de toutes les couleurs. Ainsi le jaune le 23 juin dans le bois d’à côté où nous retrouvions en grand nombre ce que nous pensions être l’Amanite citrine et qui se révélait, vu du pied, et de l’avis d’experts en mycologie qui ont consulté une version précédente de cette chronique, l’Amanite à pied en étoile, Amanita asteropus.
Allait-on revoir à proximité, comme ces derniers jours, les 16 et 24 mai, une autre jaunette pâle et pruineuse? Pas au même endroit en tout cas. En revanche Les Collybies à larges feuilles s’épanouissaient en plusieurs endroits
enfouissant leurs cordons mycéliens dans le sol humide. Plusieurs espèces de Russules nous interrogeaient
sur leur identification. Celles en haut à gauche étaient à saveur douce, rose au fer. En revanche celles dessous étaient très piquantes, rose foncé-brun au fer et celles de droite piquantes également, rose au fer, bleu sur lames au gaïac, s’apparentant peut-être à Russula rubra. En revanche, point de doute sur les suivantes
bien que plutôt minuscules. Nous retrouvions pour la première fois cette saison la Russule verdoyante, selon nous, la meilleure des Russules dans l’assiette. Dans un bois très pourvu en charmes
il était logique d’y rencontrer le Bolet des charmes ici en état de maturité très avancée et très sec, plus petit. Autre espèce dont les spores s’envolent sous les pieds enfantins
ce Scléroderme aérolé.
Enfin, à un autre endroit qu’habituel bien que pas trop éloigné,
nous retrouvions, en très petite quantité, la Girolle pruineuse plus foncée que précédemment mais bien reconnaissable. Jaune citrin? Un citron pruineux…
Michel Pujol